L'entrainement ou comment en faire un tranquillement et être dérangée alors qu'on avait rien demander, s'il vous plait, merci [Libre, with Adonis et 2 autres personne maximum]

Quand Maggie se réveilla, il faisait beau dehors, d'un soleil encore chaud de l'été bien que l'automne approchait à grand pas amenant avec lui les dix-sept ans de la rouge et or. Ce qui n'arrangeais pas Maggie - le soleil, pas l'anniversaire - parce que se faire tirer de son sommeil par une lumière vive un peu trop présente n'était pas spécialement ce que les gens appréciaient le plus. Surtout quand on ouvre à peine les yeux. Bien. Juste ce qu'il lui fallait pour être de très bonne humeur dès la matin. A neuf heure. Un Dimanche matin. L'asiatique n'aimait pas ne pas pouvoir faire sa grasse matinée. Mais il y avait toujours quelque chose pour l'empêcher de la faire : des élèves un peu trop bruyants, un cauchemar un peu trop dérangeant, les cours un peu trop ennuyant ou les entraînements de Quidditch un peu trop tôt le matin. C'était peut-être les seules fois où elle détestait sa meilleure amie. Ah, Quidditch. C'est vrai, c'était ce qu'elle avait prévu de faire ce matin-là. Elle se rappelait vaguement s'être dit qu'elle allait s’entraîner seule en profitant que personne n'avait réserver le terrain ce jour-là. Le tout en prévoyant de se lever tôt, bien sur ! Merci la lumière de l'avoir réveillée ! Ou plutôt non, maudite clarté. Elle détestait le Soleil.

Maggie se dirigea vers les vestiaires du stade de Poudlard, son balai à la main, ou plutôt sur l'épaule. Elle n'avait qu'un Nimbus 2008 (NdA : Beh ouais, ils ont eu le temps d'en faire des tas de nouveaux modèles, depuis 1998.) mais elle n'avait pas assez de sous pour acheter plus récent, plus performant, ou juste plus voyant. Et puis, il était très bien quand elle l'avait acheté, un tout nouveau modèle, même ! Quelle idée, aussi, de fabriquer des balais de plus en plus performants, aussi. Oh, et puis ce n'était pas le balai qui faisait l'attrapeur mais bien l'âme du joueur sur ledit balai. Jeon avait gagné plusieurs match avec ce balai. Alors, elle ne changerai pas. Et puis, elle était en dernière année, autant faire toute la scolarité avec le même équipement. Elle n'avait rejoint l'équipe qu'en quatrième année là où certaines personnes avaient commencé en deuxième année mais c'était déjà très bien. Surtout qu'elle n'était pas née avec un balai entre les jambes contrairement à certaines personnes . Qui pourraient bien de mettre un styl... Une plume d'encre rouge dans une certaine partie de leur anatomie pour certains qui s'y croyaient un peu trop, principalement des Serpentard ce qui étonnais Maggie puisque les vert et argent avait la réputation d'être des saints - lisez l'ironie.

Jeon enfourcha son bon vieux Nimbus, toute vêtue de son équipement rouge et or. Elle était assez petite, aussi arrivait-elle à aller plus ou moins vite, du moins plus que les gens gros et gras sur un balai de même "niveau" que le sien. Elle s'échauffa longuement et fit même quelques petits tour de terrain pour s'amuser. Puis, elle repartit sur la terre ferme afin d'ouvrir la boite qu'elle avait demander à la responsable et que celle-ci avait bien gentiment accepter de lui prêter. Elle libéra le vif d'or. Maggie s'était souvent demander comment cela se faisait que la petite boule restait dans le stade et ne partait pas vers quelque autre endroit comme le château ou, pire, la forêt interdite où il aurait été impossible de la retrouver. Surement quelque sorts compliqués. Maggie regarda le petit vif d'or devant elle. Elle prit ensuite sa baguette et incanta.

« Flambios », murmurra-t-elle simplement.

Elle écrivit alors des chiffres dans l'air, langues de feu formant un arrondi, puis deux, formant ainsi un zéro, puis un autre et encore un. 00:00:00. Une durée pas encore écoulée mais que l'on devine déjà. Maggie ferma les yeux et sentit un courant près de sa joue. Le vif d'or était parti et venait de la frôler. Elle rouvrit les yeux et donna un nouveau coup de baguette en direction des chiffres de feu. 00:00:01. 00:00:02. Les décompte était enclenché. Maggie décolla et fit ce que tout attrapeur devait faire. Elle chercha la boule dorée.

« Où tu vas Adonis ?
- Je n'arrive plus à dormir, je descends.»

Il fit signe à son camarade de chambre de se rendormir, ça ne servait à rien de réveiller tout le monde. Et puis, il se ferait surement tuer pour avoir osé les sortir de leurs beaux rêves. C'est ce qu'il ferait lui à leur place. Il descendit pour aller prendre son petit-déjeuner dans la grande-salle, s'énervant de bon matin après les escaliers capricieux, sous les regards amusés des tableaux. Dans le hall, il aperçut Maggie, son balai sur l'épaule, sortir. Elle allait surement s'entraîner. Pris d'un doute horrible, il remonta dans la salle commune, vérifier s'il n'y avait pas entraînement ce matin. Rassuré de voir que rien n'était programmé, il redescendit manger. Il n'y avait jamais beaucoup de monde le samedi matin à cette heure-ci, les élèves préférant rester au chaud sous leur couette. Après deux ou trois brioches, une tartine de confiture et un bol de lait sucré, il décida de rejoindre l'autre gryffondor sur le terrain de quidditch.

Quand il poussa les grandes portes pour sortir dehors, un vent frais faisant voler ses mèches brunes, lui caressa le visage. Le soleil réchauffait agréablement Adonis qui sourit bêtement et suivit le même chemin que la jeune fille ce matin, son balai sur l'épaule. Aux vestiaires, il enfila sa tenue rapidement, négligeant deux ou trois protections, ce n'était pas comme s'il allait se faire écraser par deux rustres de serpentard ce matin. En parlant d'eux, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas été embêté par l'un d'eux. Pas qu'il s'en plaignait, loin de là, mais bon...il avait pleins d'idées en tête pour les torturer, un peu d'action ne le dérangerait pas. En ce moment, il trouvait la vie à l'école assez ennuyante, aller en cours, manger, dormir, s'entraîner. Une routine qui commençait à lui taper sur les nerfs. Il ne demandait pas la lune, juste un peu d'action, un tout petit peu. Il sortit sur le terrain d'une démarche enjouée, et se prit les pieds dans la boite de quidditch. Enfin, pas ce genre d'action. Il réussit tout de même, avec de grands gestes désespérés, à garder l'équilibre et ne pas s'écraser sur le sol. Il grogna contre la boîte, l'insultant de tout les noms. Passant une main dans ses cheveux pour se recoiffer, il leva la tête vers le ciel, à la recherche de Maggie. Il vit un point rouge et or virevolter. Franchement, cette fille, elle volait divinement bien. Il enfourcha son Brossdur prêt à la rejoindre. Avant de décoller, il hésita un peu. Et s'il la gênait ? Peut-être l'enverrait-elle bouler ? Bah, c'était Maggie, elle n'était pas méchante, au contraire.

Lorsqu'il volait, Adonis se sentait extrêmement bien. Il ne comprenait pas ceux qui avaient une sainte horreur des balais. L'impression d'être libre, de pouvoir faire tout ce que l'on veut sans réelles contraintes, d'être à la même hauteur que les oiseaux, tout ça exaltait les sens du jeune homme. S'il pouvait, il resterait ainsi, loin du sol, à voler éternellement. Mais ce qu'il aimait le plus, c'était bien le quidditch. Ce sport de brutes, où à chaque instant on risque de recevoir un cognard et finir écraser sur le sol, en piteux état ou mort. Ce sport où l'adrénaline subit une montée en flèche énorme lorsqu'on a le souaffle entre les mains, que la foule hurle de joie lorsqu'on marque un but. Quand on aperçoit du coin de l'oeil d'autres joueurs se ruaient vers soit, près à tout pour reprendre la si précieuse balle. Le plus jouissif, c'était surement les matchs contre ces crétins de serpentard. Adonis soupira de bien être, se remémorant tout les matchs qu'il a pu faire durant sa scolarité. Il devait être légèrement masochiste pour avoir réussit à encaisser tout ces coups. Mais qu'est ce qu'il aimait ce sport !

« Hey ! Maggie ! »

Il fit un large sourire à l'attrapeuse et un signe amical de la main lorsqu'elle lui passa devant.

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